CREAŢIE
LITERARĂ - PROZĂ ÎN LIMBA FRANCEZĂ
· LICEE
Premiul I – FLOREA ŞTEFANIA, X -
Grup Şcolar „Av. Dr. Ioan Şenchea” Făgăraş / prof. HERA INGRID
L'enfance est le coeur de tous
les âges
Depuis
l’ancien temps l'homme a essayé de définir l’enfance, étape décisive dans sa
formation. Cet effort d’expliquer le début de la vie humaine n’est pas terminé,
même aujourd’hui. Le dictionnaire définit l’enfance comme une étape, une période de la vie humaine allant de la naissance à la puberté. Il y a aussi beaucoup de citations, plus ou moins célèbres, sur l’enfance.
Tout le monde pense que la meilleure définition de l'enfance est la sienne.
Alors, qu’est-ce que l’enfance ?
Je
crois que l’enfance est une phase très importante dans la vie de toute
personne, d’elle dépend en grande partie la formation du caractère humain. L’enfance
est un monde propre à chacun de nous, tous les enfants vivant dans un monde où
se forge sa personnalité future.
Quand
un enfant arrive dans une famille apporte une lueur d’innocence et transforme
complètement le monde de ses parents.
L’enfance
n’est pas une étape que nous pouvons planifier, elle vient naturellement à tout
être vivant, avec le bien et le mal, la lumière et les ombres. Les relations avec
le monde qui l’entoure transforment l’enfant en un vrai scientifique, forcé de
vivre d’une manière étrange chaque étape dans le monde adulte. Chaque jeu est
une expérience, chaque geste est un symbole, les mots se transforment en
victoires et sourire est le prix le plus précieux.
Un
jour de pluie s’éclaircit quand un enfant rit, un véritable cauchemar au bureau
disparaît comme par magie sous les yeux innocents des enfants. Mais n’oubliez
pas que la journée ensoleillée assombrit tout à coup quand un enfant souffre et
on sent mourir l’âme quand on regarde un enfant malade.
Mais
les années passent et l’enfant devient un adolescent, puis adulte. Du monde
merveilleux de l’enfance n’est laissé qu’un souvenir, souvent à distance,
parfois bien caché au fond de l’âme, un souvenir que beaucoup refusent de
revivre. Il ne reste plus rien de l’enfant d’autrefois? Pas même un rayon de
soleil ne traverse les années sereines quand on explorait, seulement par les sens, ce
monde étrange?
Nos
joies, nos peines et toutes nos expériences de l’enfance demeurent présentes en
nous toujours vivantes. Parce que cet être innocent de notre passé vit toujours
dans nos âmes. Et cet enfant qui nous habite veut être entendu par l’adulte que
nous allons devenir.
Il
y a un enfant qui pleure dans le coeur de chaque adulte. Cet enfant est la
mémoire de tout ce qui nous a blessés et qui n’a pas pu être exprimé. Il est le
gardien d’une blessure fondamentale : le manque d’amour. Nous avions
besoin d’amour, de soin et de chaleur pour vivre.
Il
y a aussi un enfant qui rit et joue dans le coeur de chaque adulte. Il existe
en chacun un enfant doué, créatif, plein de joie, de confiance et de
spontanéité. Si nous le retrouvons, nous puisons dans nos incroyables
ressources intérieures. Triste et blessé ou joyeux et créatif, ces deux visages
appartiennent au même enfant, l’enfant intérieur qui nous rappelle une époque
fantastique de notre existence.
Un
chef de la tribu indienne des Sioux, Elan Noir, affirmait : « Les personnes mûres peuvent apprendre des
petits car le coeur des petits est pur. C’est à cause de cela que le Grand
esprit peut leur montrer beaucoup de choses qui échappent aux gens plus âgés ».
Il serait extraordinaire si nous pouvions suivre ce conseil en écoutant le
petit enfant le plus proche de nous : l’enfant libre, joyeux, spontané et
créatif que nous avons été et dont la mémoire reste intacte, quelque part en
nous.
Premiul II – OPREA DENISA
NICOLETA, XI – Colegiul Naţional „Nic. Grigorescu” Câmpina / prof. MISCHIE
LUMINIŢA
L’ENFANCE
L’enfance représente la plus fascinante période
de la vie d’une personne, de laquelle nous nous souvenons de tout cœur.
L’innocence de l’âge est un trait spécifique si important, qui offre la beauté
de ce qu’on nomme <<enfance>>. Un noyau de l’existence et en même
temps un symbole de la pureté, elle peut être sérieusement regardée, en la
considérant la principale phase pour créer la personnalité de quelqu’un.
Premièrement, on peut affirmer que
cette étape signifie une forme de début de la vie, qui marque pour toujours
l’âme d’une personne. Malgré l’âge, nous nous rappelons heureusement de nos
premières gaffes commises, de nos premières chutes ou des jeux qui, même
enfantins parfois, nous ont transformés en ce que nous sommes actuellement.
Toute personne veut aboutir à ses desseins, en oubliant souvent de la période
de l’enfance, qui ne la complait pas avec tant de problèmes quotidiens. Mais,
dans son âme, elle garde vive la flamme de ces moments-là incomparables,
desquels elle ne jouira jamais.
Deuxièmement, l’enfance représente le
moment unique de la vie de quelqu’un et le regret du partage persiste, car le
temps ne peut plus se retourner, ses seules gaîtés en étant les beaux souvenirs
qu’on peut garder avec sainteté. Même adolescente, je m’émues quand je pense à
l’enfance. Je me souviens de mes parents qui m’encourageaient toujours, de mon
ancien chiot que j’aimais beaucoup, de mon premier jour d’école quand
j’attendais effrayée de me présenter devant la classe ou de ma première amitié.
Moi, je considère que je devrais remercier à ma famille pour la soutenance
qu’elle m’a accordée continuellement et pour les conseils qu’elle m’’offre
aujourd’hui aussi, au besoin.
Troisièmement, on peut dire que,
pendant les premières années de vie, l’individu commence à être conscient, il
apprend comment distinguer le bien du mal, en se rendant compte de son but dans
la vie. L’éducation reçue pendant l’enfance marque sa personnalité, en le
faisant unique et en le transposant dans l’adulte qu’il deviendra un bon jour.
Même si les adultes ont beaucoup d’argent, ils ne peuvent pas acheter les
moments perdus pendant leur enfance, et c’est pourquoi ils devraient
encourager leurs enfants pour se réjouir de cette période courte, mais tout à
fait merveilleuse.
En conclusion, on peut affirmer que,
malgré les différences sociales, religieuses et pas seulement, chaque personne
garde avec responsabilité la plus précieuse fortune : l’âme d’enfant que
personne ne peut lui ravir et que personne ne peut la supprimer.
Mais, est-ce que
la plus belle chose de tout le monde n’est pas de rester enfant pour
toujours ?
Premiul III – AGUS GEORGIANA, XI
– Colegiul Tehnic Forestier Rm. Vâlcea / prof. ION MARIA ADELINA
L’enfance
dans le cœur des enfants
L’enfance est une terre magique. On
ne sait pas quand et où elle commence ou finit. On se réveille juste quand on
n’est pas des enfants, parfois sans vivre pleinement. L’enfance est un monde féerique, doux, lisse dont tout c’est
possible.
C’est l’âge quand on est plus proche
de Dieux et de tous les mystères de l’existence. On peut répondre à tout moment
au dragon à sept têtes, à la vieille toile, on peut être sorcières, héros de
films ou de bandes dessinées, on peut visiter avec l’esprit ouvert n’importe
quel endroit dans ce monde et croire fermement qu’on a été vraiment là.
L’enfance est le seul point dans la
vie quand on vit tout à l’intensité maximale. On crie et on rit dans le même
temps ; on déplaire et on pardonne après quelques instants. Donc, la folie
et l’exubérance disparaissent en même temps avec la morte. On ne croit pas en
magie, en Père Noël et dans son sac plein de joujoux, on ne croit pas que maman
ou papa sont les parents les plus étonnants dans ce monde. On ne sent plus
d’amour avec de détachement et de passion, on ne rouge pas quand on fait des
erreurs, juste des crises de joie quand quelqu’un dispose d’un désir de longtemps
attendu.
Mais
quand se passe la fin de l’enfance ? On ne sait pas avec exactitude. On
sait seulement qu’à un certain moment on a honte, donc on se comporte comme des
enfants. On expose les opinions et on veut être traites comme des adultes, comme
des gens pleinement responsables et matures. On devient esclaves de nos propres
préjuges et de l’autolimitation. Mais l’âme reste pour toujours celui d’un
enfant.
La
terre magique de mon enfance se reflète dans le petit village perdu parmi les
collines, dans le bassin de mes grands-parents. Je me rappelle de beignets
rapides et délicieux préparés par ma grand-mère pendant la nuit pour ses petits
enfants aimés qui se sont réveillés à l’aube. Mon enfance se trouve dans le
giron de mon grand-père dont j’ai construit des sifflets, des saules d’une
belle facture et peintes dans une recherche nostalgique de l’éternelle jeunesse et vie sans morte.
Cette
fut mon enfance…belle, honnête et claire. J’ai grandi avec les conseils de mes
parents dans un monde où il n’existait
pas de jeux informatiques, mais j’ai joué au football des heures entières derrière
de la maison. Je me rappelle les enseignants qui m’ont mis première fois le
crayon dans la main qui m’ont dit Sans
galets de roulement dans les salles de classe de l’école !, Sans téléphone portable !, Sans chewing-gum !
J’ai
aimé beaucoup mon enfance et chaque fois je m’en souviens avec plaisir !